lundi 23 septembre 2013

 LA GESTION DE LA CITE, L'AFFAIRE DE TOUS

 

 


Encore une fois, la commune de la Kenya, dans la ville de Lubumbashi, a vibré au rythme du droit à la santé. Ce samedi 21 septembre 2013 ÉTOILE DU SUD ONG, antenne Katanga, a organisé une journée de réflexion sur la problématique de l'eau et l'environnement en collaboration avec USAHIDIZI ONG soutenu par les CSP, les participants au projet MAONO et les autorités municipales.

Cette journée de réflexion qui a eu lieu dans une des salles de la paroisse Saint Cyprien de la Kenya, était axé sur la problématique du droit à la santé avec comme thème : « l'eau et la salubrité pour un meilleur avenir et un développement durable ».

Dans le but d'acheminer les soins de santé le plus proche e la population, les organisateurs ont sensibilisé et mobilisé le bourgmestre de la commune de la Kenya, le médecin chef de zone de santé de Kenya, le médecin chef de zone de santé de Luapula, le chef du quartier de Luapula, tous les chefs de blocs ainsi que les chefs d'avenues.

Les militants d'USAHIDIZI et des différents CSP n'ont pas été à la traine, constituant même le chaud de la manifestation car munis des banderoles, t-shirt comportant des messages du droit à la santé
les militants d'Usahidizi et d'Etoile du sud
les militants d'Usahidizi et d'Etoile du sud











Il était 11h00 lorsque les participants à la manifestation remplirent la salle. Le décollage était marqué par le mot d'ouverture prononcé par le président Barthélemy, président du CSP Luapula puis s'en suivra les avis de quelques autorités locales sur le sujet énoncé au dessus. La réflexion fut marqué par un débat des lequel différentes couches de la population participantes à l'activité ont réagit

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Les participants à l'activité


Les participants à l'activité

représentant du bourgmestre de la commune  kenya

chef du quartier Luapula














Après une heure et trente minutes de débat le groupe fut subdivisé en plusieurs sous-groupes pour un carrefour basés sur des sous thèmes en rapport avec la problématique du droit à la santé. Après le carrefour les sous groupes se sont de nouveau réunis des la salle afin de donner le compte rendu de chaque sous groupes.

rapport des sous groupes

rapport des sous groupes

rapport des sous groupes




 Un rafraichissement fut offert aux participants et ensuite viendra le mot de clôture prononcé par Eric ISOLO, coordonnateur a.i d'ETOILE DU SUD


photo de famille








photo de famille


Erick ISOLO, coordonnateur a.i Etoile du sud


samedi 31 août 2013


 LES DROITS FONDAMENTAUX DU PEUPLE !!!





Mercredi 7 Août 2013, la commune de la Kenya a reçu une foule constituée d'une centaine des personnes venues de tous les quatre coins de Lubumbashi. Militants et militantes d'Usahidizi, d’Étoile du Sud, les participants de Maono 2013 et leurs encadreurs, hommes, femmes et enfants tous équipes des banderoles, t-shirt, combinaisons, mégaphones, porteurs d'un message « le droit à l'eau et à un environnement sain ». Cette fois ci c’était terrible très tôt le matin, nous avons constaté une mobilisation de la population, conséquence de la sensibilisation due au travail du chef de quartier  et d'Usahidizi
pendant la marche
la délégation d’étudiants belges et congolais





même les enfants ont été mobilisés...
..., mégaphones, porteur d'un message "le droit à l'eau...



sur la grande avenue Basilique...










"WATER IS LEVEN", l'eau c'est la vie

 L’activité a débuté à 9h30 par une marche. La grande avenue Basilique, aux alentours du stade Kibassa Maliba, a constitué le point de départ. Les militants ont fait le tour du quartier Luapula sensibilisant la population, adultes et enfants au sujet de l'eau afin d’éviter certaines maladies dues au mauvais traitement de celle-ci, et ont atterri au centre de santé de la Kenya à côté duquel se trouve le bureau du quartier Luapula. A cet endroit le bourgmestre de la commune de la Kenya a eu des mots bien placés dans le cadre de cette activité.
centre de santé Kenya I

le modérateur de la manifestation s’adressant à la foule















Vers 10h30, le groupe a été subdivisé en sous-groupes, ces derniers ont fait des portes à portes afin de distribuer des tracts et converser avec la population pour l'expliquer de bouche à l'oreille l'importance de l'eau dans la vie humaine, les conséquences de l'usage d'eaux sales dans nos ménages et par cette occasion demander à la population de s'impliquer dans les travaux des comités de santé populaire (CSP) qui consistent entre autre à réclamer les meilleures conditions de vie de la population des quartiers populaires
...converser avec la population pour...


L'eau potable, une denrée rare à Luapula



A 12h, après avoir fait les portes à portes, les sous-groupes et tous les organisateurs se sont rendus à un endroit choisit par le CSP Luapula pour un petit rafraîchissement, là le coordonnateur d'Usahidizi a fait un rapport statistique des enquêtes sociales organisées le mardi 6 août 2013 au quartier Luapula, Kigoma, Bel'air et Katuba sur le droit à l'eau et à un environnement sain

N M
T P
E I
S L
M E
M P
Préoccupation quotidienne
Souhaits d'avenir
166
2365
818
915
5/men
12/men
   Chômage
   Travail informel
   Maladies de mains sales
   La vie sans électricité
   La vie sans eaux potables
   Manque de divertissement
   Taux élevé d'analphabète
  L'eau potable à la maison
  Électricité permanente
  Bonne gestion d'ordures
  Éradication des maladies
  Aspiration à une meilleure condition de l'existence


 Légende :

N M : Nombre de ménages
T P : Total personnes
E I : Enfants identifiés
S L : Sous logés
M E : Moyenne enfant
M P : Moyenne personnes
.../men : ...par ménage

Mardi 6 août 2013, les participants Maono 2013 accompagnés des militants d'Usahidizi et d’Étoile du Sud ont effectué des enquêtes sociales dans quatres différents quartiers de Lubumbashi, ils ont parcouru 166 ménages avec une moyenne d'environ 4 m²d'espace de vie, ils ont été en contact directement ou indirectement avec 2365 personnes

Billy MATATA, coordonnateur d'Usahidizi

A la fin de la manifestation vers 14h30, les militants ont été reçus par le bourgmestre de la commune de la Kenya dans son cabinet de travail, ce dernier n'a pas manqué de féliciter les militants et les organisateurs et exprimé son sentiment d'encouragement pour cette initiative qui est d'une grande portée sociale.
Photo de famille avec le bougmestre
Maison communale, commune de la Kenya





  

vendredi 17 mai 2013


LE CHOLÉRA TUE PLUS QUE LE VIH/SIDA



 




En cette date du 17 mai 2013, les militants du droit à la santé de Lubumbashi se sont donnés rendez-vous une fois de plus à Luapula pour comprendre ensemble avec les autorités locales et la population victime du choléra, la cause de l’acharnement de cette maladie à Luapula tuant des milliers et des milliers de nos compatriotes, et voir quelles sont les pistes de solution dégagées jusque là. Ont répondu à l’appelle Usahidizi, EDS, MYNTIMA, CSP Kigoma, CSA Katuba, CSO, CSP Luapula, CSP Bel’air.

Au menu du jour, l’enquête sociale par des visites porte à porte, la sensibilisation par mégaphone, l’information  par les médecins assistants, l’entretien avec les autorités locales et les représentants des CSP, l’exposition des banderoles message.

Dès 7h30, comme prévu, les membres commencent déjà à envahir le bureau du quartier qui devrait constituer l’endroit de rencontre pour tous. Le plus matinal c’est le bureau du CSP Luapula représenté par son président Bathelemie qui, à l’arrivée des invités, les reçoit et leur demander de prendre leur mal en patience afin d’attendre les autres en provenance de différent coin de Lubumbashi.

A 8h00 le dernier groupe arrive en provenance du bel’air avec lui banderoles, chapeaux, mégaphones, ainsi que leur temps précieux et énergie du travail. Le quorum étant atteint, le président passe par la formation des sous-groupes. Ces derniers entrent en action en commençant par des visites porte à porte.
L’endroit ciblé est la cellule Brondo, connue comme bastion du choléra à Lubumbashi. Géographiquement parlant Brondo longe les marécages de la commune Kenya. Le quartier Luapula présente une pente qui permet à l’eau usée de se diriger vers la rivière Lubumbashi dont le voisin direct est Brondo. Donc lors de la période pluvieuse, Brondo se retrouve immergé par l’eau de pluie qui entrent dans des maisons et remplit des fosses septiques.

C’est le constat immédiat que les sous-groupes ont fait en contact avec la population de Brondo. L’hygiène n’était pas au rendez-vous, les gens étaient sur entassés dans des petites maisons, les toilettes sont construites sur des terrains  marécageux, les adultes n’ont pas du travail avec tout ce qu’il en découle comme conséquence dans des ménages. Le groupe de Patrick MAKAMBO qui a visité plus de 15 ménages témoigne que plus de 5 familles ont été touchés par la maladie sur les 15 visités. A entendre les victimes, d’aucuns disent que c’est le sort, d’autres, conscient de leur situation, reconnaissent que c’est le fait d’une négligence hygiénique, mais aussi par le fait que Brondo c’est la poubelle ou tout le monde vient déverser la saleté à longueur des journées.

Au moment ou les enquêteurs étaient en visite dans des ménages, le chef du quartier déployait déjà son équipe de sensibilisation pour mettre aux aguets la population en leur demandant de se rendre au bureau du quartier afin de suivre le message de prévention du cholera. C’est ainsi que dès notre retour au bureau du quartier nous trouvâmes une représentation de ménage qui nous attendait sur le lieu de rendez-vous au bureau du quartier. Aussi tôt arrivé, l’assistante médicale prend la parole et donne des explications et des clarifications sur la maladie du cholera. Elle donne aussi des précautions à prendre pour éviter cette maladie. Quand elle termine, le président du CSP Luapula passe la parole au coordonateur d’Usahidizi pour qu’il donne le motif de la descente à Luapula.

En prenant la parole ; le coordonateur d’Usahidizi dit que cette structure est venue présenter ses condoléances aux familles victimes du cholera. Aussi de dire à la population de Luapula qu’Usahidizi est parmi ceux qui n’attendent pas que la solution vienne toute seule, elle demande aussi le soutien du CSP Luapula qui représente  l’expression d’un dynamisme manifeste. Usahidizi demande aussi à la population de s’accommoder à la culture du plaidoyer qui apparait efficace dans le cas comme le leur. Mais de mettre aussi en tête qu’il n’y a pas des projets irréalisables. Si la population de Luapula veut éradiquer le cholera, elle le fera, il suffit de s’y mettre. « Usahidizi, ensemble nous pouvons ».

Le président du CSP Luapula reprit la parole et la donna au coordonateur d’EDS qui lui aussi donna la raison de la solidarité  de son organisation.

Ces propos ont clôturé l’activité et les organisateurs qui pour consoler la tension de la journée offrit un rafraichissement question de détendre les nerfs avant de rentrer dans nos habitations respectives.

Mais avant de rentrer, bien sûr nous eûmes un entretien avec le chef du quartier pour analyser la journée, la situation et projeter les projets d’avenir pour le bien être de la population.

Ainsi vers 13h nous rentrâmes chez nous, car certains devaient participer aux funérailles d’un de nos membres qui avait perdu un membre de sa famille et d’autres, participer à une conférence au quartier Bel’air sur la journée du 17 mai 1997.
  




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 ...le dernier groupe arrive en provenance du bel'air...
Arrivée des militants

les sous-groupe entrent en action en commençant par des visites porte à porte
sensibilisation par mégaphone...
les habitations de la cellules Brondo dans le quartier Luapula dans la commune de la Kenya
  


le CSP Luapula
Billy matata, coordonnateur d'Usahidizi accompagné d'un membre
un petit rafraichissement...
message du chef du quartier, ici en chemise rouge
les militants d'Usahidizi


Alex Kyungu, coordonnateur d'EDS, avec le coordonnateur d'Usahidizi dans le burre


au du chef du quartier
même les enfants sont intéressés à cette activité