mardi 14 juin 2011

Jeunesse pour la santé

Projet de développement au quartier Luapula

1.1.    Lieu

République démocratique du Congo, ville de Lubumbashi, province du Katanga, l’action se situe dans la commune de la Kenya, quartier Luapula.

1.2.    Description sommaire du projet

L’asbl USAHIDIZI/ONG organise la population des quartiers populaires dans différents quartiers de la ville de Lubumbashi, depuis 2008, USAHIDIZI a mis 3 comités de santé populaire  dans trois quartiers : Bel air, Kigoma et Luapula. Ces comités sont actifs, ensemble avec le collectif des jeunes de USAHIDIZI, ils veulent unir leurs forces autour d’une initiative commune avec comme mot de passe « jeunesse pour la santé ».

Il s’agit à la fois de sensibiliser et d’impliquer les habitants de trois quartiers et en particulier les jeunes à quelques actions très simples avec un impact sur la santé et d’arriver à impliquer les plus sensibilisés d’entrer dans un comité de santé.

Il s’agit aussi de porter devant les autorités des revendications concrètes liées au droit à la santé et qui auront été construites collectivement.

Il s’agit enfin par la présente, de renforcer les compétences des bénévoles qui organisent l’action et d’augmenter les systèmes entre leurs différents comités et avec USAHIDIZI asbl.

Les projets s’adressent aux jeunes, aux habitants de quartiers et autorités locales. C’est une action de visibilité qui veut promouvoir l’idée que la population et en particulier la jeunesse veut se mobiliser pour l’amélioration de conditions de vie dans les quartiers, on veut aussi que les autorités se sentent plus concernées. L’action vise à soutenir cette initiative en développant sa qualité et son ampleur.

1.3.    Groupe(s) cible(s)

Cette campagne cible la population de Bel air, Kigoma et Luapula, il s’agit ici des quartiers populaires. Avec une population composée de plus ou moins 50% des jeunes, on y trouver un mixe de travailleurs et des maraîchères, mais la majorité de cette population est sans emploie et survit grâce à l’économie informelle. Beaucoup sont ancien journalier de carrière minière, qui ont perdu leur travail à la restructuration de ce secteur. Dans chaque quartier, il vit une moyenne de 20.000 à 30.000 habitants.

L’action cible aussi les autorités locales au niveau des quartiers (voir aussi communal et provincial) afin qu’elles s’impliquent d’avantage pour améliorer la santé par des mesures concrètes qui sont de leur essor.

                        A un autre niveau cette action cible les membres des trois comités de santé populaires de Lubumbashi (Bel air, Kigoma et Luapula) ainsi que les membres du collectif USAHIDIZI asbl.
Les habitants de ces trois quartiers qui se sont ainsi organisés pour s’attaquer à des problèmes de vie dans leurs quartiers, qu’a un impact direct sur leur santé : La prévention de maladies les plus courantes, l’insalubrité, la malnutrition, le manque d’eau potable, le manque du courant électrique, etc.

Au sein de leurs comités respectifs, ils ont formés de groupes spécifiques :

-         Les brigades (qui font la collecte de déchets)
-         Les mamans nutritionnistes (préviennent la population sur le danger de la malnutrition)
-         Les relais communautaires font de porte à porte pour faire passer des messages, conseils de santé aux familles et assurer aussi une prévention efficace en matière de santé (selon différents thèmes)

Quant au collectif USAHIDIZI asbl/ONG

USAHIDIZI asbl est formée d’un collectif des jeunes impliquant régulièrement dans un travail socioculturel (sport, théâtre de rue, musique etc.) et qui se mobilise pour soutenir les actions de comité de santé populaire USAHIDIZI ; entraide elle compte un certain nombre de membres actifs et gère un réseau des groupes des jeunes dans le quartier (équipe de football, troupe de théâtre, musiciens, etc.)

Objectif (Quel problème se pose et quelle solution se propose)

Dans une population débordée par de problèmes environnementaux et sociaux, pour le cas de l’environnement, pas de collecte de déchet, manque d’eau potable, égouts bouchés, parcelle mal entretenu, le paludisme longueur de l’année, manque d’électricité et pour le cas de social malnutrition, chômage, manque de distraction (terrain des jeux) infrastructure sociale adéquate etc.
L’engagement pour le droit à la santé confirme une approche qui aide la population à obtenir d’elle-même de petits résultats qui améliorent sa vie quotidienne. Cela concerne par exemple la population dans les quartiers des initiatives contre la malnutrition, la prévention de maladies les plus constatées, etc. ceci stabilise et fidélise les gens dans les structures de base qui ne font alors que se multipliées.

L’approche du droit à la santé nécessite une éducation civique et idéologique permanente. Le droit à la santé est lié à la lutte pour une société plus juste, plus communautaire et plus démocratique et inspire les participants à l’engagement social. Les CSP ont ainsi pu intégrés plus de professionnel de santé dans leurs structures, qui contribuent à leur tour à la santé de leur communauté.
La journée veut avant tout montrer à l’opinion publique en général, aux habitants du quartier cible et à la presse ainsi que les autorités locales en particulier l’idée que vivre dans un environnement plus propre est réalisable ou faisable et a un impact sur la santé populaire.

Cette journée permet de renforcer la collaboration et les échanges dans les comités de santé populaires (CSP) qui sont toute année active dans leur quartier, c’est donc un appelle pour mieux s’organiser et constituer un groupe local afin de prendre en main les problèmes du quartier. Il s’agit donc d’utilisé la journée pour augmenter les effectifs des jeunes des comités existant en recrutant des nouveaux membres.
Pour les autorités, c’est  un appel de s’intéresser d’avantage aux problèmes de la population avec une politique positive et durable sur le plan de l’environnement et du social.

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